« Animalis Machina, Cococh Industry » nous ouvre les portes d’une fabrique alimentaire futuriste où l’ani- mal devenu machine, produit sans cesse, pour le plus grand plaisir du consommateur. Une production où l’intelligence artificielle se met au service du bien-être animal. Ce dernier est-il seulement doté d’une âme ? Doit-il être considéré comme machine ? C’est ce postulat, défendu par Descartes dans son « Discours de la méthode » en 1637, que Franck Dion vient questionner.
À travers une scénographie minutieuse adaptée au video mapping, le réalisateur, bien connu du milieu du film d’animation, nous plonge avec humour et dérision dans cette « usine-monde ». Le public, acteur à part entière, en devient un potentiel actionnaire. Accompagné de machinistes et de scientifiques, il parcourt les différents secteurs de l’usine, au cœur de la chaîne de production de ses produits favoris : œufs, lait, poissons, jusqu’à la fabrication de son animal domestique fétiche qui lui promet les plus beaux buzz sur les réseaux sociaux.
Un univers industriel futuriste, où le cauchemar côtoie le merveilleux, où la fabrication rythmée, aseptisée et déshumanisée pourrait être ébranlée par la force du sensible et de la conscience. Située au carrefour du divertissement et de la réflexion sur notre rapport aux animaux domestiques et domestiqués, la création de Franck Dion est une expérience visuelle et sonore unique. Cette installation artistique originale faite de tableaux en trompe l’œil, et de bas-reliefs animés, immergera totalement le visiteur. La création musicale signée Gaël Loison, finit de nous précipiter dans ce conte philosophique, véritable fable écologique, poétique et actuelle.
Comédien devenu illustrateur puis réalisateur, Franck Dion a imprégné son univers sombre et poétique à l’humour grinçant, sur plusieurs médias. Avec « Animalis Machina, Cococh Industry » il s’approprie un nouveau support, le video mapping, et poursuit une réflexion entamée il y a déjà plusieurs années : où se situe la frontière entre notre empathie et notre propension à nous rendre parfois complices de systèmes indignes de notre humanité ? Une tonalité, qui n’est pas sans rappeler l’univers du court-métrage Monsieur COK (2009), teintée d’inspirations puisées des romans de Mary Shelley, de Philip K. Dick ou encore de l’univers dystopique de Blade Runner (1982). Franck Dion en crée une parenthèse sensible, qui laisse place au dialogue sur cette question essentielle.
Animalis Machina is an exhibition created by Franck Dion, co-produced by Loom Prod and Rainbox Productions.
The first exhibition of the work is co-produced by Loom Prod, Rainbox Productions, Rencontres Audiovisuelles, La Ville de Lille (Tripostal and Natural History Museum of Lille).
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Animalis Machina est une exposition créée par Franck Dion, coproduite par Loom Prod et Rainbox Productions.
La première exposition de l'œuvre est coproduite par Loom Prod, Rainbox Productions, Rencontres Audiovisuelles, La Ville de Lille (Tripostal et Musée d'Histoire Naturelle de Lille).
L’exposition peut se déployer intégralement sur un espace allant de 250 à 1000m2.
Conditions
250 à 1000m2 pour l’exposition intégrale
Hauteur sous plafond nécessaire : 320 cm minimum
Hauteur d’accroche préconisée : 150cm en partie basse minimum
Distance placement videoprojecteur selon les focales - le vidéoprojecteur doit être accroché entre 3,5 et 5m du bas relief, centré.
Une enceinte par bas relief, en dessous ou haut dessus du bas relief, centrée
Des enceintes répartis dans l’espace ou les espade pour l’ambiance sonore de l’usine.
L’espace d’accueil de l’exposition doit être dans le noir.
Puissance électrique nécessaire 1x32 tri
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